mardi 17 février 2009

Des filles et du marketing.

C'est étrange comme la perception d'un environnement peut changer dès lors qu'on y vit quotidiennement.

Je me rappelle de quelques séjours très courts à Paris il y a quelques années, où je découvrais cette ville comme un touriste. Un de mes souvenirs les plus marquants de ces escapades parisiennes est le sentiment que j'avais de ne croiser que des jolies filles.
Partout.
Dans le métro, dans la rue, dans les magasins, dans les salles de concerts et dans les bars, elles paraissaient toutes sublimes. Je ne sais pas pourquoi, c'était sans doute une réaction naturelle à la découverte de filles sophistiquées telles qu'on en trouve peu en province, elles semblaient toutes sortir de séances photos pour des magazines de mode. Elles avaient la classe qu'ont les filles inaccessibles.

Puis je me suis installé dans cette capitale, où j'ai oublié pendant presque un an d'y regarder les filles à cause de l'exclusivité que j'accordais à ma relation amoureuse et provinciale de l'époque.
Mais tout a une fin, surtout quand je le décide.
Je me suis donc forcé à recommencer à regarder autour de moi pour y retrouver le charme de ces demoiselles que j'avais cru apercevoir jadis. Les yeux grands ouverts, j'ai essayé de les retrouver, sans succès.
Tout ce que je vois désormais ce ne sont que les mêmes franges, les mêmes fringues, les mêmes doses outrancières de maquillage sur les mêmes visages dénaturés, les mêmes regards creux lorsqu'on en croise par accident, les mêmes tatouages exhibés sous les mêmes crèmes auto-bronzantes, les mêmes bouches en cul de poule, les mêmes culs de poules, les mêmes attitudes vulgaires, les mêmes goûts pour la musique de merde, les mêmes ballerines en été, les mêmes bottes en hiver, et surtout la même gueule toute l'année.

Je tends à penser que les jolies filles ne faisaient partie que d'un plan marketing de la ville de Paris pour y attirer le provincial: une fois que le Nantais naïf ait déménagé, on a laissé les mannequins dans la vitrine et on le fait désormais errer dans des rayons gorgés d'articles défectueux sortis de la même chaîne de montage.

Je crois que je n'aime pas le marketing.

8 commentaires:

Daphné a dit…

Et prends toi ça dans la tête...

Il va falloir se reconvertir dans la gent masculine alors, au moins l'uniforme costard cravate y est plus assumé.

Fikce a dit…

C'était loin de t'être destiné, après.... si tu t'y retrouves...

Pour passer de l'autre bord je peux pas...je ressens rien quand je me fait rouler un patin par un mec. J'en ai conclu que c'était pas pour moi.

Yasmine under acid a dit…

Je te trouve bien sévère :)

Fikce a dit…

Je me doutais que cet article n'allait pas plaire au filles... ;)

Margot a dit…

J'avoue, j'ai jamais réfléchi à la vision qu'on peut avoir de l'autre gente dès qu'on se déplace. On m'a souvent sortit des comparaisons par rapport au Maine et Loire, et moi j'ai jamais rien capté de si différent. Peut-être juste à Paris, j'ai trouvé ça au contraire un peu pauvre socialement, mais surement aussi parce que je savais pas où aller exactement.

J'espère pas t'avoir trop effrayé hier soir, genre en "t'atterissant dessus" du haut de mes 16 ans, c'est vrai. Parce que je savais très bien qu'on allait partir d'ici 10-15 minutes avec Eric et j'aurais trouvé dommage de pas t'adresser deux mots. Il y a toujours un besoin inévitable de vouloir connaître les gens en rapport avec la musique et le pestacle, je peux pas m'en empêcher et même si je suis souvent plus jeune, je l'oublie un peu et je fonce droit devant. En tout cas le concert était comme d'hab ; méga sympa ! GoodBye Djé surtout quoi ..

J'te souhaite un bon départ parmi Justin(e), et à un de ces quatres peut-être !

Bisous, Gomette

Fikce a dit…

Pas de problème pour hier Margot, c'est cool d'être venue me parler, désolé de pas avoir pu resté longtemps avec vous non plus, je reviens assez rarement à Nantes donc j'avais plein de gens à saluer...

Merci pour tes encouragements!

A très bientôt,

Bisous

FX

lollipop a dit…

Pour ces nenettes marketing, rassures toi nous avons les mêmes à Laval. Je ne sais pas si tu as pu le constater par toi même mais la version frange de la force est en train de dévier dangereusement vers la très grande mèche qui part de l'oreille droite qu'on rabat de manière plaquée sur le coté gauche de la tete... tu vois un peu comment fait un pépé quand il a une grande mèche par dessus son crane chauve? et ba pareil avec des cheveux... c'est la version 2.0 de la marketing girl parisienne... mon pauvre.t'as pas fini.
Mais quand même , à ma dernière visite de la capitale j'ai cru en voir, moi, des jolies demoiselles , avec ni ballerines ni bottes...
cherche un peu.
;)

Fikce a dit…

Oui j'avais cru voir cette version Beta test de coupe de cheveux étrange... Je cherche je cherche mais bon je sais pas trop ce que je veux trouver...

;)