dimanche 28 novembre 2010

3ème tour.

Encore une révolution avec les mains plantées dans les poches
les pavés pleuvaient sur Nation, on est quand même plus si proches
En admettant qu'on se manque, octobre brulait dans la crise
et calcinait toutes les feuilles mortes, les brouillons de mes lettres à Lise.

Quelques brasiers n'ont pas suffit, et la Bastille s'est remontée
je ne t'ai pas vu t'en aller seule au beau milieu des tranchées
puis Novembre a gueulé ton nom pour sonner le glas d'une guerre
y a plus personne à Nation y'a plus personne sur la terre

Sache qu'ici aussi c'est l'hiver, les arbres savent s'y préparer
et puisque j'aurai du me taire je n'aurai qu'à les imiter:
du mauvais côté de la glace je resterai près de la seine
les poumons vides à la surface. Il serait temps que tu reviennes

Il commence à faire froid